Pensionnaire de l'INSEP dans le bois de Vincennes et capitaine de l'équipe de France de water-polo, elle rêve d'exploits l'an prochain aux Jeux Olympiques mais prépare déjà la suite, une reconversion dans un secteur encore très masculin : le bâtiment.
À 37 ans, Louise Guillet affiche une belle carrière sportive. Poloïste dans plusieurs clubs européens puis première joueuse de water-polo à avoir signé un contrat professionnel en France, la jeune femme a remporté plusieurs titres mais il lui en reste un dernier à décrocher : devenir championne olympique. "Je crois que c'est mon rêve ultime (...) je me suis toujours dit il faut que je fasse des JO au moins une fois dans ma vie. assène l'athlète qui compte bien se donner les moyens d'atteindre le podium: "c'est une bataille de tous les jours. Le matin on se réveille et il faut se battre".
L'équipe de France féminine de water-polo n'a jamais été sélectionnée pour les Jeux Olympiques. En 2024, comme l'épreuve se déroule en France, les joueuses sont qualifiées d'office. Louise est capitaine, elle a beaucoup d'expérience à partager. "Elle est compétitive et je pense qu'elle peut devenir leader du groupe pour faire monter les filles vers un niveau plus professionnel" confirme l'entraîneur de l'équipe, Thiodoros Lorantos.
De l'entraînement au ravalement
En-dehors du bassin, cette sportive prépare une autre vie. Depuis l'année dernière, elle suit une formation dans le bâtiment pour apprendre le métier de façadière. Son objectif, reprendre un jour l'entreprise de son père à Limoges. "C'est des années de réflexion, des discussions avec mon père et c'est une envie qu'il m'a transmise depuis que je suis petite. il y aura des hauts et des bas mais je suis assez sereine" assure la poloïste.
Après les Jeux Olympiques, Louise Guillet prévoit d'arrêter le water-polo. De l'entraînement au ravalement, cette jeune femme n'a pas peur du changement.
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