Rafle du Vel' d'Hiv' : les justifications de Benjamin Griveaux après avoir publié une photo de collaborateurs

Le candidat LREM à la mairie de Paris a publié sur Twitter une photo de collaborateurs arrêtés en 1944 alors qu'il voulait rendre hommage aux victimes du Vel' d'Hiv', raflés en juillet 1942.

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Nouvelle polémique pour Benjamin Griveaux, alors qu'il débute à peine sa campagne électorale. Le 16 juillet dernier, le candidat à la mairie de Paris publie un message sur Twitter en hommage aux victimes de la Rafle du Vel' d'Hiv'. Une photo accompagne ce post.

Mais la photo pose problème. L'avocat franco-israélien Arno Klarsfeld le signale sur le même réseau à l'intéressé en précisant : "C’est la photo des collaborateurs à la Libération. Vous remarquez qu’il n’y a aucun enfant... amicalement".

En effet, comme l'a relevé le site 20 Minutes, la légende AFP de la photo le montre clairement : "Des collaborateurs français ayant collaborées avec les forces allemandes occupantes sont réunis au Vélodrome d'Hiver à Paris, en août 1944 après la Libération de Paris."
 

"Je comprends que cette image ait pu choquer"

Le candidat à la mairie de Paris plaide l'erreur : "Je comprends que cette image ait pu choquer. Il se trouve qu'elle est largement associée à cet épisode historique, sur différentes sources d’archives. La question des images est d'ailleurs beaucoup plus large, comme l'expliquait déjà Libération en 2002". Il s'agit d'une interview de l'historienne Annette Wieviorka qui explique justement à propos de cette photo qu'elle n'est pas celle de juifs raflés. "Pendant longtemps, il y a eu une photo du Vel' d'hiv qu'on voyait partout. Un jour, Serge Klarsfeld l'a regardée de près : il s'est rendu compte que c'étaient des collaborateurs internés après la guerre."
 

Un début de campagne raté ?

Il y a quelques jours, Benjamin Griveaux faisait déjà face à une polémique. L'hebdomadaire Le Point révélait une conversation privée où il insultait ses anciens rivaux.Des révélations qui tombaient au plus mal alors que le candidat venait de lancer sa campagne municipale et tente de rallier à lui Cédric Villani, son ancien principal concurrent au sein de LREM.
 
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