La maire de Paris indique ce mercredi que la gratuité des terrasses pour les restaurateurs prendra fin à la fin de l’été. Du côté des restaurateurs, l’Umih salue surtout la pérennisation des espaces jusqu’ici éphémères.
Stationnement, trottoirs… Les terrasses dites "éphémères" ont rouvert le 19 mai dernier dans la capitale. Si ces espaces sont jusqu’ici gratuits pour les restaurateurs, ces derniers devront bientôt payer une redevance, confirme Anne Hidalgo ce mercredi sur BFMTV.
"Nous avons décidé avec mon équipe d'accompagner et d'aider les restaurateurs, d’'abord en rendant permanentes les terrasses éphémères qui avaient déjà beaucoup d’heureux l’année dernière, explique la maire PS de Paris. Et puis à partir de fin de septembre, à la fin de l’été, on gardera les chaises et les tables mais on paiera une redevance."
"C’est normal, puisque l’espace public ne peut pas être gratuit", ajoute l’édile. L’élue souligne d’ailleurs que "depuis l’année dernière, c’est 47 millions d’euros de recettes de terrasses que nous ne percevons pas", soit une "non-recette considérable pour la Ville".
"On a trouvé un terrain d’entente"
Du côté des professionnels, la nouvelle est bien reçue par l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie d'Île-de-France). "On s’en félicite, c’est ce qu’on avait demandé, ça faisait partie de nos revendications, explique David Zenouda, gérant de six établissements à Paris, et représentant de la branche Nuit de l’Umih. Au début des négociations on avait demandé de prolonger la gratuité jusqu’à la fin de l’année, alors que le calendrier était annoncé pour le mois de juin. On a trouvé un terrain d’entente."
Avoir ces terrasses tous les ans, c’est un souffle d’air supplémentaire
David Zenouda salue surtout la pérennisation des terrasses éphémères : "Avoir ces terrasses tous les ans, c’est un souffle d’air supplémentaire pour les professionnels. C’est une bonne nouvelle pour les commerçants."
La proposition de la Ville de mettre fin à la gratuité des terrasses avait fait débat fin avril. Anne Hidalgo avait ensuite temporisé en précisant que la mesure n’était pas encore prise. La maire de Paris avait depuis annoncé vouloir "pérenniser les terrasses éphémères", en expliquant que les professionnels ne se verraient pas imposer "tout de suite" des droits.