La société Uber a porté plainte dimanche contre trois syndicats après des violences ce week-end. Le géant américian a également porté plainte contre une dizaine de représentants syndicaux pour des faits de "diffamation" et "menaces".
La société Uber a porté plainte dimanche contre trois syndicats après les violences qui ont émaillé durant le week-end le mouvement de grève des chauffeurs de VTC, alors qu'une réunion de sortie de crise est prévue lundi matin au secrétariat d'Etat aux Transports, à 10 heures, sous l'égide d'Alain Vidalies.
Après vingt-quatre heures de blocages et d'opérations coup de poing, la mobilisation des VTC est restée limitée dimanche, mais les représentants des organisations de chauffeurs ont prévenu qu'ils pourraient relancer leur mouvement s'ils n'obtenaient pas satisfaction lors de cette rencontre.
"Diffamation" et "menaces"
Selon Uber, les personnes mises en cause ont appelé "à commettre des actes de violence sur les employés et les chauffeurs partenaires ainsi que certains passagers ayant recours à la plateforme", par le biais notamment de Facebook, Twitter et Youtube.Ces menaces ne sont en outre "pas seulement proférées par le biais d'internet mais également mises à exécution dans la rue, comme nous pouvons le constater en regardant des reportages ou des vidéos circulant sur internet", selon le géant américain des VTC.