Salle de shoot à Paris: une première réunion publique houleuse

La première réunion publique sur la future salle de consommation de drogue qui doit être expérimentée à Paris près de la gare du Nord s'est tenue mercredi 27 mars dans une ambiance tendue.

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Le gouvernement a donné début février son feu vert pour tenter l'expérience d'une salle de consommation de drogue à Paris, une premlère en France. Déstinée aux toxicomanes de rue précarisés, elle doit leur permettre de consommer leurs drogues dans de bonnes conditions d'hygiène, sous le contrôle de personnels de santé et réduire les troubles à l'ordre public.

Une ouverture avant l'été ?


Remi Féraud, le maire (PS) du Xème arrondissement de la capitale, a tenu, hier soir, la première réunion publique sur le sujet et a dû affronter un public partagé entre partisans et opposants au projet. Les débats ont été vifs, les riverains lui reprochant d'organiser un débat alors même que la décision a déjà été prise.
Le lieu définitif pour l'installation de la salle n'a pas encore été trouvé mais on sait néanmoins qu'elle ouvrira dans le quartier Gare du Nord-Lariboisière. La SNCF doit proposer un local, mais pour l'instant l'entreprise n'a pas donné de nouvelles.

Le maire du Xème souhaite que la salle puisse ouvrir avant l'été. Elle sera alors ouverte sept jours sur sept et huit heures par jour. A partir de 19h30, heure de fermeture des portes de la salle de shoot, un renforcement des effectifs de police autour de la gare a été demandé afin qu'il n' existe pas de zone de non droit.

Le projet doit coûter entre 500 000 et un million d'euros par an. La ville de Paris et la région participeront à l'investissement, les frais de fonctionnement des trois ans d'expérimentation seront à la charge de la sécurité sociale.

>> Voir le reportage sur l'Espace du Possible, le centre d'addictologie de Lille, qui accueille les toxicomanes depuis 15 ans :




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