Moins d'un an après leur arrivée dans la capitale, les vélos électriques bleus blancs rouges ne seront plus visibles à Paris. L'opérateur Oribiky est victime d'une concurrence féroce dans la capitale et d'un manque d'investisseurs.
Des vélos bleus blancs rouges pour bien signifié que les vélos sont fabriqués en France. Même du "made in Île-de-France" car les engins sont conçus en Seine-Saint-Denis. Mais l'entreprise a annoncé la fin de son activité ce vendredi à Paris, moins d'un an après son lancement, en décembre 2018, comme l'a révélé Le Parisien.
La faute d'abord à un manque d'investisseurs qui empêchait le développement de l'entreprise. Car le service était certes le 4e opérateur à Paris, mais bien loin de Vélib' et de Jump (l'application possédé par Uber) et même Mobike. À titre de comparaison, Vélib' possède une flotte de 12.000 vélos, Jump, 2.200 contre à peine 300 pour Oribiky, selon des chiffres des Echos publiés en juillet.Mais ce n'est pas pour autant la fin du service. Car l'entreprise a signé un accord avec la ville de Nice. Et cette fois-ci, elle sera en partenariat avec un poids lourd du secteur, une filiale de Transdev.