Benjamin Griveaux, candidat LREM aux élections municipales de Paris, a prôné jeudi soir rassemblement et apaisement, maîtres mots de son premier meeting de campagne. Après la polémique sur ses propos injurieux, le candidat investit tente de faire table rase pour rassembler jusqu'aux écologistes.
"Avant d'être le maire de Paris, je veux être le maire des Parisiens", a lancé jeudi soir Benjamin Griveaux, candidat La République en Marche aux élections municipales de la ville de Paris, devant le millier de personnes venu l'applaudir au théâtre Libre, dans le Xème arrondissement. Pour son premier meeting de campagne, l'heure était au rassemblement, tant de sa famille politique que d'éventuels soutiens extérieurs.
Avant d’être le maire de #Paris, je veux être le maire des Parisiens. pic.twitter.com/lX144Tu3kO
— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) July 18, 2019
Oubliés les propos injurieux tenus dans "une conversation privée" sur les candidats malheureux à l'investiture des marcheurs, Mounir Mahjoubi, Cédric Villani et Anne Lebreton. L'ancien porte-parole les taxait entre autres "d'abrutis".
"Comme dans toutes les familles parfois on s'engueule mais surtout on se réconcilie et ensemble on gravit les montagnes", s'est-il justifié, apparemment confiant. Pour autant, rien d'évident ici. Malgré les règles de la commission nationale d'investiture (CNI) stipulant que les candidats déchus doivent soutenir le gagnant, Cédric Villani a préféré reporter sa décision en septembre, refusant d'agir "sous la menace", selon France Info.
Faire front uni face à la maire de Paris
Sur scène, Benjamin Griveaux a notamment attaqué sa rivale socialiste à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, face à laquelle il a tenté de présenter un front en ordre de bataille. Autour du candidat on comptait certains soutiens comme l'actuelle porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, les ministres Marlène Schiappa et Julien Denormandie ainsi que de nombreux élus LREM, dont le chef des députés du parti présidentiel, Gilles Legendre.
Rallier les écologistes
L'occasion également de tendre une perche aux écologistes en évoquant la création d'un "Conseil parisien de défense écologique" directement rattaché au maire de Paris, selon l'AFP. La solidarité était aussi au menu, avec une proposition de "chèque babysitting de 50 heures par an".Malgré ce début de campagne difficile, les militants LREM ont toutefois envie d'y croire. "Il est capable de rallier toutes les sensibilités au sein du mouvement et au sein de Paris. Il peut mener de front cette bataille pour la mairie de Paris", assure un militant.