Le garçon, après être monté sur le toit du métro, a heurté la verrière en arrivant à la station Bir-Hakeim, sur la ligne 6. Il s'est gravement blessé, avec une plaie ouverte au niveau de la tête.
L’accident risque de relancer la polémique autour du « train surfing », cette pratique consistant à monter et surfer sur le toit d’un métro en marche. Dimanche 6 janvier, un adolescent d’une quinzaine d’années s’est grièvement blessé au niveau de la station Bir-Hakeim, sur la ligne 6, dans le 15e arrondissement parisien.
Arrivé à la station Passy, le jeune homme a décidé de grimper sur le toit, sur une portion aérienne de la ligne. C’est à la station suivante, Bir-Hakeim, que l’accident est donc survenu : la tête de l’adolescent a en fait heurté la verrière, blessant grièvement l’adolescent.
Interrogé par nos confrères du Parisien, une étudiante témoigne du choc de la scène : « Le train s’est arrêté, les portes sont restées ouvertes et ont sonné en continu. J’ai vu sur le toit de ma rame un jeune homme qui avait la tête en sang. »
« Couvert de sang » et désorienté, avec une plaie ouverte à la tête
D’après le témoignage de l'étudiante, la victime « était avec un pote à qui il avait dit qu’il allait faire ça et qui a tenté de le dissuader ». S’il semble après l'accident avoir tenté dans un premier temps de s’enfuir en essayant de monter sur un autre métro en sens inverse, l’adolescent a finalement renoncé.Blessé, « couvert de sang » et désorienté, le jeune homme – vite pris en charge par les pompiers – souffrait d’une plaie ouverte à la tête. Le soir de l’accident, l’adolescent était encore en urgence absolue.
Le « train surfing », pratique illégale, est passible de 15.000 euros d’amende et d’un an de prison.