Alors que les trottinettes électriques en libre-service ont déserté les rues de la capitale, la RATP déclare à son tour la guerre à leurs utilisateurs. Elle souhaite mieux encadrer leur usage dans les couloirs du métro et dans les rames pour des raisons de sécurité.
Finies les longues glissades dans les couloirs du métro et les trottinettes non repliées à l'intérieur des rames ou des bus. Les trottinettes privées n'ont plus bonne presse à la RATP.
Dans un communiqué, la régie rappelle que, "pour des raisons de sécurité et de respect des autres voyageurs, il est obligatoire de plier sa trottinette lorsque l’on monte dans un métro, RER, bus ou tramway opéré par l’entreprise et qu'il est également interdit de circuler en trottinette dans les espaces (quais, couloirs, etc.) RATP".
Les EPDEM, (engins de déplacement personnel motorisés) et vélos, skate-board, rollers ou patins à roulettes sont également interdits.
Une amende de 150 euros
L'entreprise a mené une campagne de sensibilisation sur l'utilisation des trottinettes pendant 3 mois. Depuis début septembre, la RATP verbalise les contrevenants et la facture est salée. La contravention s'élève à 150 euros pour "tout usager qui se déplacerait sur sa trottinette dans les espaces, ou qui aurait sa trottinette dépliée à bord des véhicules et des trains". (plus 50 € de frais de dossier sans paiement immédiat.)
Dans une interview donnée au Parisien, Jean Castex, le PDG de la RATP, a appelé les usagers des trottinettes à plus de civisme. "Repliez vos trottinettes ! J’ai donné instruction à mes agents de verbaliser. On oublie que le métro est un espace partagé, dans lequel il y a un certain nombre de règles de vie collective."