Dans la nuit de mercredi à jeudi, des centaines de personnes se sont à nouveau retrouvées sur la place de la République, à Paris. Une septième "Nuit debout", du nom de ce mouvement de contestation qui essaime dans d'autres villes de France, et sur les réseaux sociaux.
Une septième "Nuit debout" consécutive sur la place de la République, à Paris... Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées une nouvelles fois sur la place symbole de la capitale. Un mouvement qui s'installe à Paris, et qui essaime dans les autres villes de France : outre Nantes, où les manifestants étaient une centaine, environ 300 personnes étaient rassemblées sur la place du Capitole, à Toulouse.
Encore un millier de personnes à l'AG #NuitDebout #PlaceDeLaRepublique @Our_DA pic.twitter.com/stjDBU7aJc
— Luc Picot (@lucpicot) April 6, 2016
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La nuit "du 37 au 38 mars"
En jargon "Nuit debout", il faut ainsi parler de la nuit du 37 au 38 mars. Un langage utopiste qui colle avec l'ambition du mouvement : transformer la politique, et faire renaître aussi l'engagement citoyen. Au programme : groupes de discussion, cantines "rebelles", librairies libertaires...Au micro, place de la République, un jeune homme lance : "Le grand soir, c'est une vieille idée. Moi je crois plutôt à la multitude des petits matins", rapporte l'AFP.
#PlaceRépublique #NuitDebout #37mars pic.twitter.com/Cj1sZDUcWM
— Audrey Harel (@AudreyHarelLRSY) 6 avril 2016
Sur les réseaux sociaux, un phénomène
"L'important, c'est de ne pas rester entre soi", explique André, interviewé par l'AFP. "Et aussi de sortir des partis, des mouvements, des structures, qui nous divisent alors qu'on a souvent les mêmes idées."Sur les réseaux sociaux aussi, l'opération "Nuit debout", est un phénomène : directs suivis par des milliers d'internautes sur des réseaux sociaux comme Periscope, et mot-dièse #NuitDebout diffusé des milliers de fois sur la Toile.