Pour la quatrième nuit d'affilée, des centaines de personnes ont occupé la place de la République, à Paris, dans le cadre de l'opération "Nuit Debout". Avec le DAL, les manifestants ont obtenu une autorisation d'occuper la place jusqu'au lundi 4 avril.
"Démocratie par tirage au sort", "salaire à vie", "réécriture de la Constitution", ou encore "baisse des hauts revenus"... Des revendications diverses pour un mouvement inédit au coeur de la capitale. Les participants à la manifestation "Nuit Debout" s'apprêtaient dimanche soir à passer une quatrième nuit consécutive sur la place de la République, à Paris, avec l'accord des autorités. Selon une source policière, rapportée par l'AFP, le collectif "Nuit Debout" a en effet obtenu une autorisation d'occuper la place, en association avec le DAL, jusqu'à ce lundi 4 avril.
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"Nous sommes 2 000 !", a annoncé une bénévole au micro devant la foule, quand un journaliste des Inrocks parle d'un millier de personnes présentes sur la place.
Entre les "Indignés" et "Occupy"
Si le mouvement "Nuit Debout" s'inscrit dans le prolongement de la mobilisation contre la réforme du code du travail, il entend rassembler au-delà, avec d'autres revendications politiques ou sociales.Sur place, certains participants y voient l'amorce d'un phénomène informel comme les mouvements "Occupy" nés dans divers pays ou comme celui des "Indignés" de la Puerta del Sol, apparu en 2011 à Madrid pour dénoncer l'austérité et la corruption.