Guerre de territoire, jeu du chat et de la souris avec la police, réglementation imprécise, tensions avec les taxis... à Paris, le business des vélos-taxis fait grincer des dents.
Avec plus de 32 millions de touristes par an, Paris est un marché énorme. À Paris, les vélos-taxis sont un mode de transport apprécié des touristes. Leur nombre a explosé ces derniers mois. Un commerce florissant, mais peu règlementé qui attire les travailleurs de toute l'Europe. La concurrence est parfois déloyale et les arnaques sont fréquentes. Pour exercer le métier de vélos-taxis il suffit d'un statut d'auto-entrepreneur et d'une assurance responsabilité civile.
Manque de réglementation de la profession
300 vélos-taxis exercent à Paris et ont le droit de circuler mais en revanche ils ne peuvent pas stationner devant les monuments touristiques. C'est la mairie de Paris qui mis en place cette obligation dans l'idée de règlementer les vélos-taxis, en leur interdisant de stationner dans les lieux les plus touristiques.
Cette situation exaspère les vélos-taxis, qui continue de s'arrêter devant les monuments touristiques pour récupérer des clients, quitte à récolter une amende qui s'élèverait à 135 euros.
La mairie travaillerait sur la création d'un label qui permettrait de reconnaître les vélos-taxis en règle.
Le syndicat officiel de la profession dénonce un système mafieux
Ce vendredi, un rassemblement est organisé par l'association L’AFEC, l’association Française des Exploitants de Cyclotaxis,"pour alerter les Parisiens du scandale des vélotaxis mafieux et dénoncer l’hypocrisie de la Mairie de Paris qui refuse de donner un réel statut aux vélotaxis légaux, malgré sa prétendue bienveillance à l’égard des modes de déplacement doux", est-il indiqué dans leur communiqué.