Dès le 6 novembre, certains points de vente vont devoir cesser leurs activités de vente à emporter et de livraison entre 22 heures et 6 heures à Paris. Un arrêté préfectoral, publié ce jeudi, vise à réduire les "groupements de personnes" sur la voie publique, en plein confinement.
A compter de ce vendredi, entre 22h et 6h, il sera impossible de se faire livrer de la nourriture, ni des boissons. Il sera également interdit d'acheter et de consommer des boissons alcooliques sur la voie publique. Dans son arrêté prefectoral, publié ce 5 novembre, Didier Lallement dit vouloir limiter "les regroupements de personnes (livreurs, clients…) dans et aux abords de ces établissements, alors que la situation sanitaire exige de limiter les interactions sociales à ce qui est strictement nécessaire".
Ainsi le document stipule interdire : "les activités de livraison et vente à emporter de tous les produits préparés par les restaurants et débits de boissons et les établissements flottants (péniches) au titre de leur activité de restauration et de débit de boissons" mais aussi "la vente de boissons alcooliques et leur consommation sur la voie publique".
D'après la préfecture cette décision, prise en concertation avec la mairie de Paris, fait suite à des "débordements" constatés dans la ville. Trop de personnes se réuniraient à proximité des restaurants qui proposent un service de livraison.
Selon l'ARS, 6 263 personnes sont à ce jours hôspitalisées en raison de la Covid, dont 1 033 en réanimation.
L'arrêté ne concerne pas la petite couronne
La maire de Paris Anne Hidalgo avait annoncé, jeudi matin, la fermeture de certains points de vente à emporter. Contrairement à ce qu'avait alors laissé entendre la maire socialiste, cet arrêté s'appliquera uniquement à la ville de Paris, et pas à la petite couronne. La préfecture indique que "les échanges avec la maire de Paris ont permis de définir le cadre et le périmètre d’application de cette mesure, qui concilie les impératifs sanitaires et la nécessité de préserver l"activité d’un secteur fragilisé par la crise économique".Par ailleurs, des contrôles des établissements concernés seront effectués, "ainsi que des livreurs se trouvant sur la voie publique après 22 heures", précise la préfecture de police.