Depuis le 6 juin, les alliés sont sur le sol français et les combats font rage en Normandie. La 2ème DB a débarqué le 1er août. Le 15, les Américains et les Français sous le commandement de De Lattre de Tassigny débarquent en Provence.
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Paris n’est plus ravitaillée, la population est affamée. La ville sera bientôt paralysée. Les cheminots -en grève depuis le 10 août- réclament la libération de leurs camarades emprisonnés depuis le 14 juillet et la distribution de nourriture. Ils sont suivis par des agents du métro et des métallos. Le 15, la police se met en grève à son tour alors que dans les journaux, Von Choltitz menace les Parisiens d’une répression brutale si des troubles sont constatés. Ce même jour, un convoi de 2 200 prisonniers politiques venus de toutes les prisons parisiennes quitte la gare de Drancy.
A découvrir notamment, dans cette vidéo, notre interview de Jean Marc Berlière, historien de la police parisienne à propos de la grève de la police parisienne qui est, incontestablement, le déclencheur symbolique de ce qui deviendra bientôt l’insurrection. Pendant quatre ans la police parisienne a fait régner l’ordre dans une étroite collaboration avec les allemands. Certains services étaient spécialisés dans la chasse aux résistants et la plupart des policiers ont participé aux rafles des juifs. Comment cette police décide-t-elle de désobéir alors que les résistants sont très minoritaires dans ses rangs ? Le 13 août Rol Tanguy, chef régional des FFI a rencontré les responsables de la résistance au sein de la gendarmerie et, le 14 août, ceux de la police. Les gendarmes sont appelés à se mettre en civil et à se préparer aux combats à venir. Les allemands commencent à les désarmer. Devant la menace d’être également désarmés et malgré les efforts du préfet nommé par Vichy, les policiers décident alors la grève… mais ils ne sont pas encore prêts à se battre.