La consultation citoyenne lancée à l'automne dernier rendra ses conclusions ce dimanche. Au-delà de ce débat, la convention a beaucoup travaillé aussi sur la question cruciale des soins palliatifs. Parce qu'il n'y a pas assez de structures spécialisées, des unités mobiles ont été mises en place dans certains hôpitaux.
Découvrez 4 reportages diffusés sur France 3 Paris-Île-de-France. Une série de Didier Morel, Marion Huguet et Laurence Comiot.
Episode 1
Depuis l'automne une consultation citoyenne débat sur la fin de vie et rendra ses conclusions le dimanche 2 avril. Des débats centrés sur l’aide médicale pour mourir, mais aussi sur les soins palliatifs, un accompagnement indispensable.
Près de 80 Unités Mobiles d’Accompagnement et de Soins Palliatifs sont actuellement déployées dans les hôpitaux franciliens. Ces équipes se rendent directement dans différents services (Oncologie, Pneumologie, ...) pour soulager les douleurs des patients et accompagner la fin de vie de certains d'entre eux. Nous avons suivi l’une de ces équipes mobiles, celle du centre hospitalier intercommunal de Créteil dans le Val-de-Marne.
Episode 2
Soulager les souffrances, celles du corps mais aussi, celles de l'esprit. Jusque dans les années 80, la majorité des personnes finissait leur vie à domicile. Désormais, pour plus de 2 Français sur 3, c’est à l’hôpital.
Auparavant, la douleur n’était pas - ou très peu - prise en compte. Depuis 1999, une loi garantit le droit au recours aux soins palliatifs pour toute personne qui en a besoin.
Episode 3
Les droits des patients en fin de vie sont trop peu respectés. Un rapport parlementaire publié mercredi dernier dénonce le manque de moyens alloués aux soins palliatifs.
Être soulagé, et accompagné jusqu'au bout, c'est pourtant ce que prévoit la loi. Une mission essentielle pour les soignants. Mais ces mots, « Soins palliatifs » continuent de faire peur. Comment les soignants sont-ils confrontés à l’annonce de la fin de vie ? Un moment crucial.
Episode 4
Lors de la fin de vie, les patients mais aussi les familles ressentent de plus en plus le besoin d’un accompagnement à l’hôpital. Mais les places - et le personnel - font trop souvent défaut.
Pour les 12 millions d’habitants de notre région, on compte seulement une trentaine d’unités dédiées aux soins palliatifs parmi les 240 établissements de santé en IDF, et 80 Unités Mobiles d’Accompagnement et de Soins Palliatifs.
Vers un usage raisonné et raisonnable
Les droits des patients sont actuellement trop peu respectés, faute de moyens suffisants, dénonce un rapport parlementaire publié cette semaine.
Il n’y a aucune opposition entre la prise en charge palliative, consentie, et l’aide médicale à mourir, sous réserve que la prise en charge palliative puisse s’arrêter lorsque le malade le demande. Pour les soignants qui la pratiquent, la médecine palliative est une troisième voie entre acharnement thérapeutique et aide médicale à mourir.
La Convention citoyenne s'est déjà prononcé majoritairement pour le développement des soins palliatifs.