Dans un an, tous les regards du monde entier seront tournés vers Paris, son organisation et ses installations olympiques. Les travaux touchent à leur fin, 95% des infrastructures des Jeux existaient déjà, il ne reste donc que quelques sites en travaux.
Face au Stade de France, le centre aquatique olympique allie écologie et technologie. 4 600 m2 de panneaux photovoltaïques vont être installés sur sa toiture atypique, étudiée pour réduire le volume chauffé à l'intérieur et faire des économies d'énergie.
Le bassin, entièrement modulable, peut être divisé sans vider l'eau. C'est l'ouvrage le plus cher de ces Jeux Olympiques avec 174 millions d'euros investis. La fin des travaux est prévue pour avril 2024.
Porte de la Chapelle, l'Arena, elle, ouvrira ses portes en janvier 2024 et accueillera les épreuves de badminton, gymnastique, parabadminton et para-haltérophilie.
Un immense site conçu et pensé pour l'après Paris 2024 avec des espaces pour les associations sportives et scolaires de ce quartier parisien.
La Seine-Saint-Denis et les Yvelines à l'honneur
La Seine-Saint-Denis se transforme au fil des grues. Le village accueillera 10 500 athlètes olympiques et 5 000 athlètes paralympiques. Plus au Nord, à côté du Bourget, le village des médias hébergera 1 500 journalistes et techniciens. Ces équipements s'inscriront dans la durée et sont présentés comme l'héritage des Jeux Olympiques.
Dans les Yvelines, la colline d'Elancourt est le point culminant de la région parisienne et dévoile ses tracées pour les épreuves de VTT. Totalement dépolluée, 1% de sa forêt a été déboisée pour apporter un usage technique et logistique durant les Jeux. Saint-Quentin-en-Yvelines mérite un peu plus encore sa réputation de ville référence dans l'histoire du cyclisme.
Un siècle après sa création, le Grand Palais est entré dans une phase de travaux. La plus grande verrière d'Europe se restaure complètement, la peinture passe du doré au marron, sa couleur d'origine. Au sol, on coule du béton avec une couleur légèrement ocre, celle de la terre battue qui constituait son sol dans les années 1900. Fin des travaux en avril 2024 pour accueillir les épreuves d'escrime et de taekwondo.
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