La consultation sur l'avenir du périphérique n'attire pas les foules. Seulement 5 500 Franciliens ont donné leur avis depuis le lancement de l'opération il y a un mois. Des élus de gauche tentent de convaincre de l'intérêt de participer. Ils étaient ce matin dans le 19e arrondissement.
Porte de Pantin, ce matin, un tractage qui ressemble à celui d'une veille d'élection. C'est en fait une consultation sur un incontournable parisien : le périphérique. 35 kilomètres de long, plus d'un million de déplacements par jour, une nuisance sonore, une pollution de l'air pour 21 communes limitrophes soit 500 000 personnes.
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L'idée, c'est de créer, aux heures de pointe, sur la partie gauche, une voie dédiée pour le covoiturage, les transports collectifs et les taxis. Une pratique qui sera en vigueur pour les Jeux Olympiques.
Selon David Belliard, adjoint à la mairie de Paris en charge des transports et des mobilités "il ne s'agit pas de supprimer, il s'agit de transformer une voie. Il ne s'agit pas d'empêcher, il s'agit de favoriser celles et ceux qui font l'effort aujourd'hui, parce qu'ils le peuvent, parce qu'ils le veulent, d'utiliser leur voiture à plusieurs".
Tous les Franciliens peuvent donner leur avis en ligne sur le site de la ville de Paris jusqu'au 28 mai.
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