Après le vol de deux familles de petits singes au Zoo de Beauval dans le Loir-et-Cher, nous nous sommes rendus au Parc zoologique de Paris (ancien Zoo de Vincennes), pour savoir si les animaux qui y séjournait étaient menacés et quelles étaient les mesures de protections installées.
C'est un marché très juteux... Le vol de singes au zoo de Beauval dans le Loir-et-Cher a mis en lumière le trafic d'animaux sauvages. Alors, les zoos sont-ils vraiment à l'abri de ce trafic ? Quelles espèces ont le plus de valeur ?
>> Découvrez le reportage au Parc zoologique de Paris, anciennement Zoo de Vincennes, réalisé par Geneviève Faure et Frédérique Bobin :
Avec les interventions de :
- Sophie Ferreira Le Morvan, Directrice du parc zoologique de Paris
- Pascal Duray, Chef de la sécurité
Dans la nuit du 9 au 10 mai, deux familles de petits singes rarissimes -sept tamarins-lions dorés et dix ouistitis argentés- ont été volées au zoo de Beauval à Saint-Aignan-sur-Cher dans le Loir-et-Cher, "une opération planifiée" selon le chef des enquêteurs de la gendarmerie et la procureure de Blois. Outre les petits primates, deux tortues ont également été volées. Le préjudice total est estimé à 200.000 euros
Des vols qui se multiplient
Selon le bulletin "A la trace" d'information et d'analyses sur le braconnage et la contrebande d'animaux, de nombreux vols du même type ont été commis en Europe ces dernières années. La publication rappelle le vol en octobre 2013 de plusieurs ouistitis dans un zoo des Iles Canaries (Espagne) et de cinq tamarins en avril 2014 au zoo de Blackpool (Royaume-Uni). "En 2011, deux tamarins empereurs et deux cercopithèques de l'Hoest avaient été volés au zoo de Lyon (France) et retrouvés peu après", relève encore "A la trace".
Hors d'Europe, les vols se multiplient aussi : "vol de huit tortues léopard du Cap dans un zoo en Australie en mars 2014, vol d'un jaguar dans un zoo en Afrique du Sud en novembre 2014, vol de quatre ouistitis à pinceaux blancs au zoo de Johor en Malaisie fin 2014, vol d'un tigre, d'un léopard et d'un jaguar en Arabie Saoudite en février 2015", énumère "A la trace".