L'Association des VTC de France, pour dénoncer les conditions de travail des chauffeurs et le « mépris » du gouvernement, appellent à bloquer le périphérique vendredi 25 janvier, dans les deux sens. Un « appel au secours » lancé au premier ministre Edouard Philippe.
Le périphérique sera-t-il bloqué le 25 janvier ? L'Association des VTC de France, qui lance « un appel au secours » pour leur profession, menace d’une journée d’action vendredi prochain autour de Paris.
Dans une lettre adressée au premier ministre Edouard Philippe, les VTC évoquent leur « colère » et le « mépris général du gouvernement », et demandent à être reçus à Matignon et au ministère de l'Intérieur.
Dans leur viseur : la ministre des Transports Elisabeth Borne, qui – toujours comme expliqué dans la lettre – a « refusé » de recevoir « en personne » des délégations de VTC. Au cours des derniers jours, des représentants de syndicats – FO-Capa VTC et CFDT-VTC – ont en effet participé à des réunions au ministère des Transports pour réclamer entre autres un tarif minimum pour les courses, sans que la ministre soit présente.
Un tarif minimum pour les courses, et le gel des attributions des cartes VTC professionnelles ?
Dans la lettre, les VTC menacent de bloquer le périphérique parisien dans les deux sens le 25 janvier, à partir de 13h au niveau de la porte Maillot. Les organisateurs appellent, au cours de l’action, les gilets jaunes, les ambulanciers, les fonctionnaires et les retraités à rejoindre les VTC.Au cœur des revendications également, soulignées dans un autre courrier envoyé au premier ministre par FO cette fois-ci : « l’impasse » dans laquelle se trouvent les chauffeurs, qui travaillent « entre 12 et 15 heures par jour, pratiquement 7 jours sur 7 », et la demande d’un « gel des attributions des cartes VTC » professionnelles.
Des VTC avec déjà organisé deux journées d'action la semaine dernière, avec des opérations escargot menées par plus de 100 véhicules dans la capitale et sur des axes menant aux aéroports de Roissy et Orly.