Dans une interview diffusée dimanche sur France 2, l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy invoqué le présomption d'innocence, au sujet l'investiture de Patrick Balkany pour les élections législatives 2017 dans les Hauts-de-Seine.
Malgré de multiples mises en examen, le député-maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany a été investi pour porter les couleurs des Républicains lors des élections législatives de 2017. Une investiture défendue par l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, qui a invoqué la présomption d'innocence.
"Ne faites pas de cas particulier", a défendu Nicolas Sarkozy, dans une interview diffusée dans "13h15 le dimanche", sur France 2. "J'ai bien connu ça, l'habitude de notre société : en prendre un, le frapper et après, quand il a un non-lieu, oublier", y déclare l'ancien chef de l'Etat et actuel président du parti Les Républicains. "Tant qu'ils sont mis en examen, ils sont présumés innocents."
"Quand j'ai eu un non-lieu, ça a duré deux secondes"
Dans cette interview, Nicolas Sarkozy évoque l'affaire Bettencourt, dans laquelle il a été mis en examen : "J'ai été mis en examen, ça a fait les titres dans la presse du monde entier et après, quand j'ai eu un non-lieu, ça a duré deux secondes."Au sujet des investitures de personnes mises en examen, l'ancien chef de l'Etat réclame "une forme d'humanité qu'on doit mettre dans la vie politique et médiatique". "Il y a des moments où il y a tellement d'injustice, de rapidité, tellement de
choses approximatives... J'essaye de ne pas me comporter comme ça", poursuit Nicolas Sarkozy, lui-même mis en examen dans l'affaire de ses comptes de campagne à la présidentielle de 2012 et dans celle des écoutes.