A partir de jeudi, une quinzaine de centres de contrôle technique expérimenteront de nouvelles mesures des émissions polluantes des voitures particulières.
Ce dispositif, plus précis que le précédent et décidé juste avant le scandale Volkswagen des moteurs diesel truqués, est appelé à être généralisé en 2019. Une sonde dans le pot d'échappement, un boîtier branché sous le volant relié au système de diagnostic embarqué du véhicule, la scène ressemble à un contrôle technique lambda. Mais, là où la règle en vigueur pour les moteurs diesel se limite à la seule opacité des fumées rejetées, les gaz polluants sont ici passés au peigne fin: monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, oxygène, oxydes d'azote et hydrocarbures imbrûlés sont mesurés par ordinateur.
Pour les véhicules essence aussi, le contrôle habituel est complété par une mesure des émissions d'oxyde d'azote et de particules fines. Dans un premier temps, 17 centres vont tester ce nouveau dispositif avec différents appareils, du 1er septembre au 1er mars. Pour les automobilistes qui feront contrôler leurs véhicules durant cette période, il n'en coûtera pas plus cher et aucune contre-visite n'est à redouter pour ces nouveaux critères.