Après un week-end marqué par des attaques violentes à droite, la député de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet, candidat à la primaire de la droite et du centre, a estimé que les hommes étaient "entrés en guerre".
"Les hommes sont entrés en guerre", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l'Essonne et candidate à la primaire de la droite et du centre, lundi matin, au micro d'Europe 1. Le week-end dernier a été marqué par la rentrée politique de plusieurs ténors, en lice pour l'investiture des Républicains, en vue de la présidentielle, et des attaques violentes entre candidats.
"Ce weekend, on a un peu l'impression que les hommes sont entrés en guerre", a jugé la députée de l'Essonne, encore en quête de parrainages, avant la date butoir du 9 septembre.
Duels à distance
Lors de son meeting de rentrée, à Chatou, l'ancien premier ministre Alain Juppé a déclaré que "l'autorité, ce n'est pas l'agitation", brocardant ceux veulent légiférer "à tout propos", comme Nicolas Sarkozy, sur la question du burkini. De son côté, l'ancien chef de l'Etat s'est déclaré "plus réaliste", durant le week-end. "Apparemment", sa volonté de suspendre le regroupement familial "a choqué quelques oreilles sensibles", a-t-il ironisé samedi au Touquet.► LIRE aussi : A Chatou, Alain Juppé se présente comme "l'homme de la situation" à trois mois des primaires
► VIDEO. Nicolas Sarkozy souhaite "changer la constitution" pour adopter une loi sur le burkini
Quant à François Fillon, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a réservé l'essentiel de ses attaques, lors de son discours de rentrée, à l'ancien chef de l'Etat : "Il ne sert à rien de parler d'autorité quand on n'est pas soi-même irréprochable", a-t-il déclaré.
► LIRE aussi : Trois attaques de François Fillon contre Nicolas Sarkozy lors de son discours de rentrée
Nathalie Kosciusko-Morizet a dit craindre que ce "que les Français retiennent, c'est que rien ne serait neuf sur les idées et en revanche déjà beaucoup d'agressivité et beaucoup d'hostilité". "Il va y avoir des petites phrases dans tous les sens. Et le problème c'est qu'il n'y pas d'idées vraiment nouvelles et donc, il y aura tous les jours une petite phrase, elle, nouvelle."