Crédité d'une large avance dans les sondages, en vue de l'investiture des Républicains pour la présidentielle de 2017, l'ancien Premier ministre Alain Juppé a fait sa rentrée lors d'un meeting à Chatou, dans les Yvelines, samedi, dans le cadre des primaires de la droite et du centre.
Des idées-forces et des soutiens de taille pour Alain Juppé à trois mois du vote des sympathisants de la droite et du centre pour les primaires. L'ancien Premier ministre a fait le compte de ses troupes à Chatou, dans les Yvelines, samedi, à l'occasion d'un premier grand meeting de campagne, en Île-de-France.
Durant son discours de rentrée, Alain Juppé, 71 ans, a indiqué ne pas vouloir "exciter les surenchères", mais "rassembler plutôt que vouloir exclure ou stigmatiser". L'ancien Premier ministre a ainsi balayer d'un revers de la main l'idée d'un "Guantanamo à la française où l'on enfermerait sans jugement des milliers de personnes", au sujet des personnes fichées "S".
Alain Juppé : "Je suis l'homme de situation"Dans l'assistance, plusieurs centaines de sympathisants d'Alain Juppé, mais aussi des élus venus afficher leur soutien au candidat à l'investiture des Républicains, en vue de l'élection présidentielle de 2017. Parmi eux, beaucoup de maires, notamment du Val-d'Oise. Mais également des tenors de la droite, comme Jean-Pierre Raffarin ou Gérard Larcher. En tout, quelque 2.000 partisans, selon les organisateurs.
"L'homme de la situation"
Se présentant comme l'homme du rassemblement et "de la situation", Alain Juppé a prononcé son discours de rentrée en coupant court aux éventuels reproches de ses adversaires. "Ils diront que je suis trop dur... ou trop mou ; à gauche, au centre ou nulle part ; étatiste ou hyper-libéral ; gaulliste ou atlantiste, que sais-je encore ? Tout cela, je vous l'assure, me laissera serein et conforté dans mon projet", a-t-il déclaré.Beaucoup de monde malgré la canicule à Chatou pour le meeting de #Juppe 3 mois avant les primaires pic.twitter.com/Fs4Iyqy9Da
— France 3 Paris (@France3Paris) August 27, 2016
A trois mois du premier tour du scrutin, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac (1995-1997) et actuel maire de Bordeaux, est donné largement favori. Selon un dernier sondage Odoxa-Dentsu/BFMTV/Le Parisien, Alain Juppé devance Nicolas Sarkozy de 14 points dans les intentions de vote lors du premier tour de la primaire (38 % contre 24 % des sondés comptant aller voter).