Pour Yves Contassot, tout n'a pas été fait à EELV pour lutter contre le harcèlement

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Écrit par France 3 Paris IDF

Après les révélations de France Inter et Mediapart concernant l'ancien membre d'Europe écologie-Les Verts Denis Baupin, le conseiller de Paris Yves Contassot estime que tout n'a pas été fait au sein du parti pour lutter contre le harcèlement sexuel.

Interrogé par France 3 Paris Île-de-France, le conseiller de Paris Yves Contassot estime que tout n'a pas été fait au sein d'Europe écologie-Les Verts pour lutter contre les pratiques de harcèlement sexuel. L'élu parisien raconte une réunion du conseil national du parti, lors de laquelle la présidente de la commission féminisme aurait rapporté des faits de harcèlement, et même de "viol", tout en demandant que des mesures soient prises pour lutter contre ces pratiques.



"A notre stupéfaction générale, c'est Emmanuelle Cosse qui est montée à la tribune pour dire stop (...) On verra ça ailleurs, plus tard", raconte-t-il. "On a quand même décidé qu'il fallait mettre en place des procédures, que les femmes puissent avoir un lieu pour témoigner", précise-t-il.

Yves Contassot regrette l'absence de réactions au sein de son parti face à ces dérives, suite aux révélations de France Inter et Mediapart concernant Denis Baupin.
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Dans un communiqué, Europe écologie-Les Verts dit saluer "le courage des militantes qui ont brisé la loi du silence en apportant leurs témoignages accusant Denis Baupin d’agression et de harcèlement sexuels".



France Inter et Mediapart ont publié lundi, dans une enquête conjointe, le témoignages de plusieurs femmes disant avoir été victimes de faits de harcèlement ou agression sexuelle de la part de Denis Baupin, député écologiste de la 10ème circonscription de Paris.



Appels à la fermeté

Après ces révélations, de nombreuses personnalités politiques ont réagi, de Valérie Pécresse à Jean-Marie Le Guen, en passant par Barbara Pompili. Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a de son côté appelé Denis Baupin à démissionner de son poste de vice-président de l'Assemblée.



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Appel suivi d'effet, lundi en début d'après-midi, Denis Baupin ayant annoncé sa démission, par la voix de ses avocats, tout en contestant "fondamentalement l’idée de harcèlement sexuel et plus encore d’agression sexuelle, lesquels lui sont totalement étrangers".
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