Orange/pamplemousse/clémentine/kumquat, ou framboise/abricot/anis étoilé, ou encore plus simplement fraise/rhubarbe… La marque «Confiture parisienne» fondée en 2015 par Laura Goninet et Nadège Gaultier propose des saveurs étonnantes. Des confitures de luxe concoctées dans un atelier artisanal (et très inventif) situé avenue Daumesnil, sous une arche du viaduc des arts. Le magazine Paname est allé gouter…
Le ton est donné dès le premier contact visuel : Des pots opaques en verre laqué, ressemblant à s’y méprendre à de la porcelaine, extrêmement élégants. Un choix esthétique fait pour se démarquer de la concurrence bien entendu, mais aussi pour une raison pratique : « Cela permet de conserver la confiture à l’abri de la lumière tout en montrant le pot. Et c’est tant mieux parce qu’il est hyper beau le pot » explique Laura Goninet, l’une des deux fondatrices de la marque.
Des créations toujours surprenantes
A l’intérieur de ces pots de collection, des confitures tout aussi exceptionnelles. Des compositions et associations uniques qui séduisent de plus en plus de clients, en France comme à l’étranger (30% des ventes). Le premier gros succès avait été la confiture Mara des bois/tomate de Marmande/basilic et depuis, les créations originales se sont multipliées, même pendant l’épisode de la crise sanitaire de la covid, avec la création d’une confiture sobrement baptisée à l'époque « Fuck le virus », une combinaison kiwi/yuzu qui a beaucoup plu. Aujourd'hui, parmi des dizaines d'autres références toujours surprenantes, on peut aussi trouver l’aphrodisiaque pamplemousse/grenade/piment…
Des confitures gastronomiques (comme les définissent les deux copines) qui ont un prix n’ayant rien à voir avec celui des confitures classiques qu’on peut trouver dans les supermarchés. Les causes sont multiples : le mode de fabrication artisanal en plein Paris, les quantités fabriquées qui sont réduites, et bien sûr les matières premières utilisées. Par exemple, pour leur confiture à la mirabelle de Lorraine et au pistil de safran (14,90 euros les 250 grammes) "nous utilisons non seulement de vraies mirabelles de Lorraine, mais aussi vrais pistils de safran, pas de la poudre", explique Laura Goninet.
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Les prix élevés n’empêchent pas leur succès (notamment en Corée du Sud et plus généralement en Asie) mais aussi auprès des grands restaurants et hôtels, des touristes et des gourmets. L’heure est même au développement de la marque puisque des pâtes tartinables salées pour l’apéro ont été créées, ainsi que d’autres au chocolat, cacahuètes et noisettes…
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