Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti, annonce qu'il renonce finalement au projet de fusion de son club de rugby avec celui du Stade Français. Devant les très fortes réticences apparues depuis l'annonce du projet lundi 13 mars, le Racing annule donc son projet.
Le projet de fusion avec le Stade Français, qui a créé de nombreux remous dans le rugby français depuis son annonce lundi 13 mars, n'aura pas lieu, annonce aujourd'hui, le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti.
"Je renonce au rapprochement avec le Stade Français Paris, en accord avec Thomas Savare, président du Stade Français, la fusion n'aura donc pas lieu", écrit Lorenzetti dans un communiqué. "J'ai entendu et compris les fortes réticences qu'a soulevé ce beau projet d'union. En tout état de cause, les conditions sociales, politiques, culturelles, humaines, sportives ne sont pas remplies. Peut-être avons-nous eu raison trop tôt, l'avenir nous le dira ...", ajoute-t-il.
Mardi, les joueurs du Stade Français avaient décrété une grève illimitée après l'annonce la veille, à la surprise générale, par les deux présidents du projet de fusion de l'entité professionnelle de leur club avec celle du Racing, leur rival en Ile-de-France. La fusion aurait été effective dès la saison prochaine.
Ce mouvement de grève a poussé la Ligue nationale de rugby (LNR) à reporter les matches de Top 14 Montpellier-Racing et Castres-Stade Français, prévus samedi.
Ce projet de fusion, dicté selon Savare et Lorenzetti par des raisons économiques, a aussi rencontré l'hostilité de la Fédération française de rugby (FFR). Elle s'était ainsi déclarée "choquée" et "très étonnée" lundi, indiquant n'avoir "jamais été consultée".