Renault vient-il d'éviter un scandale à la Volkswagen ? Jeudi 14 décembre, des syndicats dévoilaient que des sites de la firme automobile avaient été perquisitionnés par la répression des fraudes. D'après les premiers tests, Renault ne "triche pas" mais dépasse les normes de pollution.
Hier, c'était un véritable "jeudi noir" chez Renault. Il était révélé que la répression des fraudes avait perquisitionné plusieurs sites de la firme automobile en Ile-de-France.
Première constatation : elle pollue plus que prévu sans toutefois frauder avec un logiciel comme ce fut le cas pour Volkswagen. Ce qui n'a pas empêché l'action de perdre 10,28% à la Bourse de Paris.
Pour l'Etat, il n'y a pas eu de tricherie "volontaire"
"Aucune tricherie volontaire n'a été démontrée", insiste la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal dans un entretien au Parisien. Mais, prévient-elle aussitôt, "Renault doit réagir dès maintenant pour mettre ses moteurs aux normes".Le député des Hauts-de-Seine Thierry Solère (Les Républicains) a jugé vendredi que Renault avait été victime d'un "emballement médiatique", dans l'affaire des moteurs diesel, soulignant que le constructeur automobile n'avait "en rien triché".
"Il faut revenir au calme, Renault n'a en rien triché. Maintenant c'est vrai que les moteurs diesel ça pollue, même si Renault et les autres constructeurs français notamment PSA, ont fait de gros efforts sur le sujet", a affirmé M. Solère sur France Info.
M. Solère a aussi invité le gouvernement à mettre "le paquet pour que les constructeurs français soient les leaders en matière de véhicules électriques". "C'est un super marché dans les années à venir et en plus c'est l'attente des citoyens".