Pierre-Yves Revol, le président du club de Castres et ancien président de la Ligue nationale de Rugby, estime que la fusion entre le Racing 92 et le Stade Français "ne modifiera pas grand chose pour les autres clubs du Top 14" grâce au salary cap.
"Cela ne modifiera pas grand chose pour les autres clubs du Top 14. Je ne pense pas que cela change l'économie générale du Top 14 grâce au salary cap notamment", dit Pierre-Yves Revol qui poursuit "franchement, je me félicite encore un peu plus d'avoir mis en place comme président de la Ligue (de 2008 à 2012, ndlr) le salary cap lorsque j'observe la puissance de ces deux poids lourds".
Malgré un budget qui devrait se situer parmi les plus élevés du championnat, la nouvelle entité fusionnée ne pourra en effet pas avoir une masse salariale supérieure au plafond fixé par la Ligue.
Le Racing 92 dispose aujourd'hui d'un budget de 24 millions et le Stade Français de 27,5 millions. "Sur le plan sportif, on peut par contre imaginer qu'on aura une équipe parisienne qui fera partie chaque année des favoris pour postuler aux phases finales", analyse encore Pierre-Yves Revol.