Les pluies du printemps n’ont pas permis de compenser le déficit de précipitation de l’automne 2018. Les canicules de cet été n’ont rien arrangé. Conséquence, les niveaux des nappes phréatiques franciliennes sont très bas.
Après un été marqué par les canicules, les niveaux des nappes phréatiques en France au 1er septembre sont "généralement très inférieurs" à ceux de 2018 au même moment, selon le Bureau de recherches géologiques et minières qui publie un point sur la situtation ce jeudi.
Alors que les pluies du printemps n'ont pas permis de compenser le déficit pluviométrique enregistré durant l'automne et l'hiver 2018-2019, les canicules et l'absence de précipitations qui ont marqué l'été ont accéléré la baisse des niveaux, notamment dans le bassin parisien.
Une baisse des niveaux des nappes accélérée dans le bassin francilien
Au 1er septembre, les niveaux des nappes sont "généralement en-dessous des niveaux moyens des mois d'août", traduisant "une recharge peu abondante". Ils sont par ailleurs "généralement très inférieurs à ceux de l'année précédente à cette même époque", même si la situation est "globalement moins dégradée que celle d'août 2017", a précisé le BRGM dans son bulletin mensuel.Les précipitations prévues pour septembre "ne devraient pas engendrer une recharge significative des nappes", selon le BRGM, qui note que ces pluies devraient être captées par la végétation ou provenir d'orages, notamment sur la moitié sud, ce qui favorise le ruissellement et non l'infiltration jusqu'aux nappes.
En conséquence la baisse des nappes devrait se poursuivre jusqu'à "la mise en dormance" de la végétation et l'arrivée de pluies plus abondantes, entre mi-octobre et fin novembre, selon le Bureau.