Les policiers s'activent au domicile de l'auteur présumé de l'attaque qui a fait un mort et deux blessés parmi les policiers, jeudi soir, sur les Champs-Elysées, à Paris. Dans le voisinage, personne n'imaginait qu'un attentat puisse être commis par ce voisin plutôt discret.
10 heures, allée Hervé-Legrand, à Chelles, devant le domicile du suspect abattu jeudi soir. Les enquêteurs n'en ont pas terminé avec les perquisitions. Ils reviennent pour fouiller ce pavillon. Il appartient à la mère du suspect, à l'origine de l'attaque qui a fait un mort et deux blessés jeudi soir parmi les policiers, sur les Champs-Elysées, à Paris. L'opération se déroule sous le regard du voisinage. Personne n'imaginait qu'un attentat puisse être commis par ce voisin plutôt discret.Un voisin "taciturne"
Avec ce voisin, décrit comme taciturne, rares sont les échanges. Ce domicile, il y venait de temps en temps pour passer quelques années auprès de ses parents, eux-mêmes très discrets. Les riverains sont d'autant plus surpris.Selon des proches de la famille, la mère du suspect serait en Algérie depuis une semaine. Le suspect, Karim C., était connu par cet entourage comme étant un "anti-policier" notoire, ayant vicéralement un ressentiment hostile aux forces de l'ordre. ces derniers jours, il était resté enfermé à son domicile, devant Internet. Selon un ami du suspect, après une interpellation récente : "Ça me fait de la peine, mais ils n'auraient jamais dû le remettre en liberté."
Dans le voisinage, certains ont du mal à croire à la thèse de l'attentat téléguidé par le groupe Etat islamique. Après une ultime perquisition, les enquêteurs sont repartis vendredi matin, sous les yeux des riverains. Leur voisin de 39 ans aura laissé derrière lui une lourde interrogation : pourquoi ?