De nombreuses lignes sont totalement supprimées dans le secteur du Grand Melun. Les salariés dénoncent les conséquences de la mise en place de la concurrence entre les lignes.
Les usagers des lignes de bus du secteur du Grand Melun vont devoir chercher d'autres moyens de transport ce mardi 14 septembre. Les chauffeurs des bus Transdev continuent leur mouvement de grève.
Outre les lignes scolaires, de nombreuses autres sont supprimées : A, B, C, Cd, D, L, E , F, Fd, G, T, K, M, N,P, V TàD Melun Nord, TàD Saint-Fargeau, TàD Sainte Assise, TàD ligne N. Celles maintenues sont impactées, les horaires détaillés sont visibles ici.
⚠️Mouvement social ⚠️
— Bus Grand Melun (@Melun_IDFM) September 13, 2021
Ce mardi 14 septembre, en raison d’un mouvement social, le trafic sur votre réseau sera perturbé.
Pour plus d’informations sur les horaires de vos lignes, cliquez ici : https://t.co/ViH5DIA7SA
Dans le secteur de Sénart, ce sont les lignes 31-32-33-34-36-37-41-42/P-43/P-CPSF qui sont supprimées.
Près d'un conducteur sur deux est en grève ce mardi dans les trois centres gérés par la compagnie : 46% dans le secteur de Sénart, 45% dans celui de Melun, 57% à Vulaines, selon la direction de Transdev à l'AFP.
Mise en concurrence des lignes
Ces grèves ont débuté début septembre dans les trois centres gérés par Transdev. En cause, les conséquences d'une réforme réorganisant le marché des transports. Progressivement, toutes les lignes doivent être ouvertes à la concurrence. Et cela a commencé depuis cette année avec le réseau des 1200 lignes de bus du réseau Optile, en moyenne et grande couronne.
L’ouverture à la concurrence dans les transports est une arnaque pour l’intérêt général, les usagers et les salariés. Je m’y oppose. C’est pourquoi mardi je serai devant le Siège du CR IDF, à Saint-Ouen, dans ma circo, pour soutenir les grévistes de #Transdev pic.twitter.com/SdsLHi931z
— Eric Coquerel (@ericcoquerel) September 13, 2021
Selon les chauffeurs, leurs conditions de travail se sont fortement dégradées ces derniers mois avec, selon eux, d'importantes pertes de rémunération, d'acquis sociaux et des conditions de travail dégradées.
Des grévistes se sont réunis ce mardi devant le siège du Conseil régional à Saint-Ouen pour dénoncer cette réforme.