En Seine-et-Marne, ces communes qui luttent contre les éoliennes

Depuis le 27 août, les 570 habitants de la Croix-en-Brie (Seine-et-Marne), sont appelés à donner leur avis sur l'implantation de 4 éoliennes dans leur commune. Situées à environ 1 km des habitations les plus proches, ces structures n'enchantent guère les riverains.

Elles mesurent 90 mètres de haut, et permettent de poursuivre la transition énergétique. Quatre éoliennes pourraient s'ériger le long d'une route près de la Croix-en-Brie, en Seine-et-Marne. Mais le projet ne ravit pas les habitants. "Nous n'avions pas du tout prévu d'avoir des éoliennes devant chez nous. Les gens n'ont pas envie de venir à la campagne et de s'installer dans leur jardin pour voir ces monstres. C'est être déranger, avoir du bruit, peut-être des problèmes pour la santé", s'exaspère Anne Carpentier, association Vent de liberté.

De l'énergie verte au détriment du paysage en somme. La société exploitante promet 30.000 mégawatts chaque année. De quoi fournir 21.000 habitants hors chauffage et eau chaude. Mais l'impact se mesurera jusqu'aux villages alentours. 

"A la fin, les communes mettent la main à la poche"

"On annonce de gros chiffres sauf qu'après, ce n'est pas forcément ce que l'on nous a annoncé. Ces sociétés qui installent les éoliennes n'ont pas une durée de vie très longue en général. Et à la fin, ce sont souvent les communes qui mettent la main à la poche. Et les quelques milliers d'euros que l'on a gagné pendant quelques années, ce n'est rien à côté des dizaines ou centaines de milliers d'euros qu'il faut pour assainir tout cela", explique Sébastien Coupas, maire (SE) de Rampillon.

Une réunion publique est prévue mi-septembre. Un vent de fronde a déjà commencé à souffler.
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