Un détenu radicalisé recherché pour ne pas être rentré d'une permission de sortie

[MAJ 28 sept - 17h] Un détenu, dont la pratique religieuse s'est radicalisée au cours de son incarcération au centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne), est recherché par la police après ne pas être rentré d'une permission de sortie, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

MAJ // Selon RTL, Mohamed Chebourou, 27 ans, faisait l'objet d'une fiche "S" de la DGSI pour ses liens "avec des islamistes radicaux et susceptible de se déplacer en France et à l'étranger".

Ce détenu, condamné pour des vols avec arme et des vols avec violences, n'est pas rentré le 20 septembre au soir d'une permission de sortie, selon la Chancellerie, confirmant partiellement une information du site internet du Point.

"Il avait déjà bénéficié par le passé de permissions de sortie qui s'étaient déroulées sans problème", selon cette source. Ces permissions de sortie sont accordées par un juge d'application des peines.

Le parquet de Meaux a "immédiatement émis un mandat de recherche" à l'encontre de l'évadé, dont le nom a été inscrit sur le fichier des personnes recherchées, a-t-on ajouté à la Chancellerie.

Une pratique religieuse "assidue"

Selon une source proche du dossier, au cours de sa détention, ce détenu a "été identifié comme ayant une pratique de plus en plus assidue de la religion" et cette radicalisation été signalée par l'établissement pénitentiaire.

La Chancellerie a par ailleurs rejeté les accusations du député Les Républicains des Alpes-Maritimes Eric Ciotti. Dans un communiqué, Eric Ciotti a dénoncé un dysfonctionnement de la justice pour avoir accordé une permission de sortie à Jérémy Bailly, "individu considéré comme la tête pensante du groupe terroriste de Torcy-Cannes" démantelé en 2014.

Erreur sur la personne

L'homme qui s'est évadé "n'est pas Jérémy Bailly", qui ne bénéficie d'aucune permission de sortie, affirme-t-on à la Chancellerie. Même s'il ne s'agit pas de Jérémy Bailly, "cette évasion demeure préoccupante", a ensuite persisté Eric Ciotti dans un second communiqué. "La question de l'obtention d'une permission de sortie par un détenu identifié comme étant en voie de radicalisation religieuse est toujours posée", estime le député.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information