Seine-et-Marne: 48 heures de grève à la raffinerie Total de Grandpuits

Les salariés de la raffinerie de Grandpuits en Seine-et-Marne ont voté 2 jours de grève. Ils dénoncent les mesures d’accompagnement social proposées par la direction dans le cadre de la reconversion "verte" du site seine-et-marnais annoncée en septembre dernier par la direction.

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"Aucun carburant ne sortira entre aujourd’hui, jeudi 10 décembre et samedi matin des plateformes de Grandpuits et du dépôt de Gargenville dans les Yvelines". Adrien Cornet, délégué CGT l’affirme : "les salariés de Total sont très mécontents. Hier au cours d’une assemblée générale appelée par une intersyndicale, CGT, FO et CFDT qui s’est tenue à la raffinerie de Grandpuits, 70% des présents ont voté pour la grève".

Les grévistes s'opposent aux mesures d'accompagnement social liées à la reconversion pétrolier du site seine-et-marnais.Le site de Grandpuits doit cesser ses activités pétrolières fin 2023 pour laisser place à un projet de reconversion centré sur la production de biocarburants et de bioplastiques. Deux centrales solaires photovoltaïques doivent également voir le jour.

Pour le syndicat majoritaire, le mot d’ordre est clair : 0 suppression d’emploi

Selon la direction, ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes vers d'autres sites. Total assure maintenir 250 postes sur 400 à Grandpuits et Gargenville, le dépôt de carburant dans les Yvelines. "Un mensonge", selon la CGT pour qui "le dialogue social n'existe pas avec la direction de Total".

Adrien Cornet, délégué CGT, le syndicat majoritaire joint par téléphone explique : " les mesures sociales d’accompagnement sont très en deça de nos attentes en terme de postes, d’organigramme et de mesures salariales. Par exemple, les évolutions de salaire sont bloquées à 2% sur 20 ans. Il n’y a aucune reconnaissance de la pénibilité du travail pour ceux qui font les 2/8. En ce qui concerne l'’emploi, la direction est bloquée sur 250 emplois. Nous, nous voulons 0 suppression d’emploi." Il dit craindre des mutations de force.

La semaine prochaine, une rencontre est à nouveau prévue avec la direction du groupe. Les modalités du plan de sauvegarde de l'emploi seront présentées le 26 janvier lors d'un comité social et économique (CSE).





 
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