Faudra-t-il bientôt lever le pied sur l'A 3 et sur l'A 86 ? Suivant l'exemple du périphérique parisien, des élus de Seine-Saint-Denis demandent l’abaissement de la vitesse à 50 Km sur ces 2 autoroutes urbaines.
Neuf communes de Seine-Saint-Denis, dont Montreuil, Bobigny et Pantin, souhaitent que la vitesse de ces deux autoroutes urbaines soit réduite, à l'instar du périphérique parisien. Dans un premier temps, d'ici deux ans, l'autoroute A3 pourrait voir sa vitesse limitée à 70 km/h puis à 50 km/h en 2032.
"À l'est parisien, on a un peu l'impression d'être les parents pauvres en matière d'infrastructures, alors que les populations les plus précaires subissent ces infrastructures dans plusieurs quartiers", explique à notre micro Gaylord Le Chequer, premier adjoint au maire de Montreuil et conseiller délégué à Est Ensemble.
Selon les élus porteurs de ce projet, 40 % des habitants d'Est Ensemble habitent à moins de 500 mètres de l'A 3, l'autoroute la plus polluée de France.
Selon Gaylord Le Chequer, invité sur France Bleu Paris ce jeudi matin, la vitesse réduite "ça fonctionne", à l'image de Neuilly-sur-Seine, dans l'ouest parisien, où la N13, "a été transformée d'une autoroute urbaine à un boulevard urbain entre la porte Maillot et la Défense". Pour lui, "cela marche, mais c'est une question de volonté politique, de temps et d'argent."
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