Bobigny : une marche blanche pour Melisa

Plusieurs associations ont organisé une marche blanche ce week-end en hommage à Melisa, la fillette de 8 ans qui a péri dans l’incendie du bidonville de la rue des Coquetiers à Bobigny.

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Le Collectif de soutien aux Roms et Bulgares de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples se réunissent ce dimanche pour une marche blanche à 11H00 en hommage à Melisa. La fillette de huit ans a péri dans l’incendie qui a détruit le 12 février 2014 une partie du bidonville de la rue des Coquetiers.


Cette marche partira des Archives départementales de Bobigny, au 18 rue Salvador Allende et se rendra à l’école Marie Curie, où la petite victime était scolarisée en CE1.

Une fillette de 8 ans est décédée dans l'incendie d'un camp de Roms à Bobigny en Seine-saint-Denis, tôt ce matin.

Deux enfants morts en 5 ans à Bobigny dans des incendies « de la précarité et de l’indifférence »


Dans un communiqué annonçant cette initiative, le Collectif rappelle que ce n’est pas la première fois qu’un enfant meurt dans ces circonstances à Bobigny. En mai 2009, le petit Diego, âgé de 7 ans, était décédé dans l’incendie d’un hangar situé sur un terrain du Réseau ferré de France, chemin des vignes, sur lequel étaient réfugiés 200 Roms ayant été chassés six fois en un mois.
Comme rue des Coquetiers, ces habitants de bidonville ne disposaient d’aucun point d’eau pour lutter contre les flammes. Des explosions de bouteilles de gaz avait rendu le travail des pompiers délicat et la structure avait fini par s’effondrer. Après avoir maîtrisé l’incendie, les soldats du feu avaient découvert le corps du petit garçon.
C’était déjà à l’époque « un incendie de la précarité et de l’indifférence », avait dénoncé Malik Salemkour, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme et l’un des animateurs du collectif Rom-Europe. Et les parents brisés du petit garçon n’avait pu rapatrier son corps en Roumanie qu’après avoir subi des prélèvements ADN attestant qu’ils étaient bien les géniteurs de l’enfant.
En avril 2010, un autre petit garçon, âgé de cinq ans et demi était mort dans l’incendie d’un campement de Roms à Gagny (Seine-Saint-Denis). Sa mère et sa soeur âgée de 2 ans avaient été brûlées à 80% dans ce bidonville qui ne disposait, là encore, d’aucun point d’eau.
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