"Ça suffit" : le député LFI Aly Diouara porte plainte pour menaces de mort et dénonce une "vague de cyberharcèlement"

Alors que son avocate annonce que le député de Seine-Saint-Denis a porté plainte pour cyberharcèlement et menaces de mort, l'élu insoumis du Nouveau Front Populaire (NFP) pointe du doigt un "déluge de haine".

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Aly Diouara, le député de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, a déposé ce lundi une plainte suite à des "campagnes de harcèlement en ligne d'une violence inouïe" et des "menaces d'atteintes à son intégrité physique" depuis "plusieurs semaines", annonce sur X Me Victoire Stephan, son avocate. "Une plainte a été déposée ce jour auprès de madame la procureure de la République de Paris des chefs de cyberharcèlement contre personne titulaire d'un mandat électif et menaces de mort", écrit-elle. 

"Ces attaques personnelles, empreintes de racisme et d'islamophobie, dépassent le cadre de la critique légitime que tout politique peut recevoir dans l'exercice de ses fonctions", dénonce-t-elle. 

"Monsieur Aly Diouara reste déterminé à poursuivre son engagement au service des valeurs qui lui sont chères et de ceux qui l'ont élu", souligne l'avocate, qui indique que "tout propos constitutif d'une infraction pénale tenu à l'encontre de Monsieur Aly Diouara fera l'objet d'un complément de plainte".

"Insultes", "racisme", "islamophobie" et "menaces de mort"

"Ça suffit ! Face à la vague de cyber harcèlement dont je fais l’objet depuis l’annonce de mon investiture par La France insoumise, j’ai décidé de porter plainte pour faire cesser ce déluge de haine, d’insultes, de racisme, d’islamophobie et de menaces de mort", déclare de son côté le député, sur X.

Pendant la campagne des élections européennes, Aly Diouara avait qualifié Raphaël Glucksmann, tête de liste PS/Place publique, de "candidat sioniste".

Après son élection à l'Assemblée nationale, la publication d'une photo sur X où l'on voit le député avec trois autres élus insoumis - Raphaël Arnault, Sébastien Delogu et Carlos Martens Bilongo -, avait été suivie par de nombreuses attaques à l'extrême droite. 

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