Les gardes à vue de 54 jeunes ont été prolongées, mercredi 8 mars, au lendemain de leurs interpellations pour des violences près d'un lycée de Saint-Denis qui ont suscité l'indignation dans la classe politique.
Cinquante-cinq jeunes, dont 44 mineurs, avaient été placés en garde à vue mardi 7 mars, pour "violences volontaires", "attroupement armé" et "incendie volontaire". Un mineur a été relâché.
Les violences ont débuté vers 11H00 mardi. Des "fumigènes" ont été lancés dans l'enceinte de cet établissement, le lycée Suger, situé dans le quartier réputé difficile des Francs Moisins. Le proviseur avait alors décidé d'évacuer et de fermer l'établissement, qui a rouvert mercredi matin.
Après l'évacuation du lycée, "80 à 100 jeunes" avaient pris la direction du centre-ville. Sur leur chemin, "ils ont caillassé des policiers, incendié des poubelles et détruit du mobilier urbain".
Selon un enquêteur, les jeunes, "qui étaient là pour casser", ont répondu à un "appel lancé sur les réseaux sociaux".