Ce samedi 10 juin, l'important incendie qui s'est déclaré dans un entrepôt de Bobigny, est sous contrôle. La veille, ce bâtiment de Seine-Saint-Denis qui abritait du textile, des trottinettes et des batteries a été la proie des flammes.
L'incendie qui touche l'entrepôt d'une surface de 8 000m2 est maîtrisé, d'après les sapeurs-pompiers de Paris. Le sinistre est survenu vendredi 9 juin, dans cette commune de Seine-Saint-Denis. Il a touché l'usine Paris Glamour, selon nos confrères de franceinfo.
Les soldats du feu ont dû intervenir entre 20h15 et 20h30, pour un important feu dans ce bâtiment situé rue Bernard. Pas de victimes, mais trois pompiers ont tout de même été conduits pour des examens de contrôle à l'hôpital militaire Bégin de Saint-Mandé (Val-de-Marne).
Au plus fort de l'intervention, 230 pompiers et une soixantaine d'engins dont 11 lances ont été déployés. Ce samedi 10 juin, un dispositif reste maintenu pour assurer la parfaite extinction du feu, et de nouvelles analyses des fumées ont été commandées par la préfecture de Seine-Saint-Denis.
Une surveillance pour quelques jours
À la suite de l'incendie, la préfecture de Seine-Saint-Denis a chargé les pompiers de Paris de conduire une première analyse des fumées dégagées par l'incendie. Il en est ressorti qu'elles sont "situées en dessous du seuil d'alerte et qu'elles ne posent pas de problème pour la population". Ce samedi 10 juin, une nouvelle série d'analyses a été demandée par les services de l'Etat, selon nos confrères de franceinfo.
Du côté du sinistre, la situation est à présent figée. "Nous sommes maintenant en phase de redescente de moyens, pour assurer le noyage des derniers foyers de l'incendie. Nous avons été maîtres du feu à 3 heures du matin. Il risque d'y avoir encore de la fumée jusqu'en fin de journée, et il faudra 24 à 96 heures pour que l'opération soit considérée comme terminée", déclare la brigade des sapeurs-pompiers de Paris contactée par France 3 Paris-Île-de-France.
"Notre action s'inscrit dans la durée. Il est impossible de pénétrer le bâtiment, compte tenu des risques d'effondrement. Nous devons encore déblayer et faire passer les caméras thermiques à l'intérieur de l'entrepôt, de manière à s'assurer qu'il n'y a pas d'amas qui brûlent. Les nombreuses alvéoles de stockage contenaient notamment des rouleaux de tissu difficiles à éteindre", ajoutent les soldats du feu.