Neuf plateaux de tournage et une école de cinéma gratuite installée dans une ancienne centrale thermique à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Douze ans après avoir été imaginée par Luc Besson, la Cité du cinéma a été officiellement inaugurée vendredi. Grâce à la Cité du cinéma, pôle cinématographique unique en Europe, implanté au beau milieu de "9-3" et que ses concepteurs ambitionnent de transformer en un "Hollywood à la française", il sera désormais possible de tourner en France un film de A à Z.
- Samedi, "une journée exceptionnelle de visite" est organisée à l'intention des habitants de la ville de Saint-Denis.
La nef du bâtiment est "l'épine dorsale" de la cité autour de laquelle s'articulent toutes ses autres structures : neuf plateaux de tournage (de 600 à 2.100 m2) à l'acoustique ultramoderne, des ateliers de peinture, menuiserie, serrurerie, les locaux de Ecole nationale supérieure Louis Lumière qui a quitté Noisy-le-Grand pour se relocaliser dans la Cité, et ceux de L'école de la cité.
Créée de toutes pièces par Luc Besson, l'école accueillera, à partir d'octobre, gratuitement pendant deux ans, une soixantaine d'élèves, sans conditions de ressources ni de diplômes.
Le financement a été bouclé en 2008: 170 millions d'euros tout compris, dont 140 millions pour l'achat du foncier, détenu à 100% par la société Nef-Lumière (75% pour la Caisse des dépôts, 25% pour le groupe Vinci) et 30 millions pour la construction des plateaux de tournage (Frint line, EuropaCorp, Euro Média group, Quinta communications).
Le projet de cité du cinéma à Saint Denis débute en 2003
C'est en 2003, que Luc besson présente pour la première fois son projet de construction d’une Cité du cinéma qu’il imagine située carrefour Pleyel, à Saint-Denis, sur le site de la centrale thermique II. Il envisage la réhabilitation du bâtiment avec l’aménagement de plateaux de tournage et de bureaux dans le but d’y accueillir l’ensemble de la production cinématographique européenne.