De Paris à Bondy, une croisière sous le signe du street art, sur le canal de l'Ourcq

Le festival L'Eté du canal est de retour pour une 11ème édition, jusqu'au 26 août. Du bassin de La Villette au canal de l'Ourcq en passant par le canal Saint-Denis, il y a de nombreux événements sur les berges où sur l'eau. Une nouveauté cette année : le street art sur plusieurs kilomètres.

Quitter Paris pour une lente déambulation au fil de l'eau... C'est le principe de cette croisière commentée par un guide le long du canal de l'Ourcq. Au départ de la capitale, le navire vous embarque jusqu'à Bondy, à 10 km de Paris. C'est l'une des manifestations organisées dans le cadre du festival L'Eté du canal."C'est juste magnifique. C'est vraiment une façon de voir Paris et l'Île-de-France autrement", confie une passagère de cette croisière. Voir la région parisienne, certes, mais surtout découvrir ses artistes et leurs œuvres, au fil de l'eau, sur les berges du canal.
 

Bâtiments industriels et ponts

Douze créateurs spécialisés dans le street art ont ainsi réalisé une œuvre inspirée d'un portrait photographique de leur choix pris dans le célèbre studio Harcourt. Ils ont ensuite investi les murs de bâtiments industriels, de ponts ou même d'immeubles tout au long du canal.

"Il y a une chose assez extraordinaire, c'est l'univers, l'eau des canaux... Ça donne une lumière formidable. Et puis personnellement j'aime le graff", ajoute un autre passager. "Nos enfants nous initient à toutes ces nouveautés. On a été content de découvrir nous-mêmes", confie une autre.
 

Du recul et du mouvement

L'un des artistes a embarqué à bord du bateau avec les passagers. Lui aussi découvre les oeuvres depuis l'embarcation. "Ça nous permet d'avoir assez de recul (...) on est en mouvement (...) Je trouve ça un peu inédit", explique Batsch.

Sur l'une des berges, l'artiste Marko 93 a choisi un portrait de la championne olympique de boxe Sarah Ouramoune. Le site : une ancienne usine à Pantin, un mur de 300 mètres-carrés et une peinture monumentale entièrement réalisée à la bombe du haut de sa nacelle. Un véritable défi technique qui tient de la performance.
"La difficulté de ce genre d'exercice, c'est le recul. On arrive à 20 mètres de haut et quand on est collé à la surface, on ne voit pas trop ce que ça donne de loin... On ne peut pas descendre toutes les cinq minutes", à cause de la nacelle, explique-t-il.

Après cinq jours de travail la fresque, de Marko est presque terminée. Une œuvre parmi toutes celles à découvrir cet été. En bateau, à vélo ou comme il vous plaira.
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