Cinq personnes sont soupçonnées de s'être fourni en stupéfiants dans un incinérateur de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, afin de revendre la drogue. Elles ont été mises en examen.
De la drogue destinée à être détruite dans un incinérateur... C'est cette marchandise que cinq personnes sont soupçonnées d'avoir récupéré, afin de la revendre. Il s'agit de quatre hommes et d'une femme, dont trois étaient des employés de cette déchetterie, rapporte l'AFP. Placés en garde à vue, ils ont reconnus les faits.
Selon certains de ces suspects, le trafic durait depuis plusieurs années, dans cet incinérateur utilisé par les douanes, la police et la gendarmerie, pour détruire les stupéfiants placés sous scellés judiciaires.
La drogue n'avait pas été détruite
Pour en arriver là, les enquêteurs de la PJ de Seine-Saint-Denis sont partis d'un "renseignement anonyme" désignant un homme de 45 ans comme vendeur de drogue, a indiqué une source proche de l'affaire à l'AFP. Les policiers ont découvert que cet individu se ravitaillait en stupéfiants auprès d'employés de l'incinérateur de Saint-Ouen.Lors d'une perquisition, les enquêteurs ont découvert deux kilos de cocaïne, trois kilos de cannabis et 70.000 euros.