Le 21 septembre dernier, le socialiste avait été battu de 33 voix par son opposante Brigitte Marsigny (Les Républicains).
Lors de ces élections, organisées suite à l'annulation du scrutin de 2014, la tête de liste Les Républicains a été élue avec seulement 33 voix d'écart par rapport au maire socialiste sortant. Ce dernier a notamment pâti de la décision du Front de gauche, arrivé en troisième position, de se maintenir au second tour. L'ancien maire PS a déposé vendredi dernier un recours auprès du tribunal administratif de Montreuil pour contester "l'utilisation du sigle du Parti communiste français par le Front de gauche", a-t-il annoncé à l'AFP.
"Le Front de gauche s'est prévalu du soutien du PC alors que le PC a clairement appelé à soutenir la liste de gauche la mieux placée à l'issue du premier tour", a-t-il ajouté. "Si l'écart de voix avait été de plusieurs centaines de voix, il est évident que le recours n'aurait pas été formé mais cela a pu entretenir une confusion chez un certain nombre d'électeurs", a argué Michel Pajon. L'ancien maire espère obtenir gain de cause, se référant à la "jurisprudence Clichy-la-Garenne", du nom de cette ville des Hauts-de-Seine dont l'élection avait été annulée par le Conseil d'Etat pour des motifs similaires, et qui a basculé à droite en juin.