Taxis contre UberPOP: le gouvernement tente une médiation après des violences "inadmissibles"

Opérations escargots, blocages des gares et des aéroports, voitures de concurrents prises pour cible: près de 3.000 taxis en colère ont dénoncé jeudi la "concurrence sauvage" de l'application mobile UberPOP lors d'une mobilisation émaillée de violences.

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Opérations escargots, blocages des gares et des aéroports, voitures de concurrents prises pour cible: près de 3.000 taxis en colère ont dénoncé jeudi la "concurrence sauvage" de l'application mobile UberPOP lors d'une mobilisation émaillée de violences. 

La détermination des taxis a amené le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à écourter un déplacement à Marseille pour rentrer à Paris "poursuivre le dialogue" avec les syndicats de taxis

L'arrêté d'interdiction de l'activité d'UberPOP, demandé jeudi matin à Marseille par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, a été pris par le préfet de police de Paris, a annoncé la préfecture. Plus de 180 procédures de chauffeurs UberPOP verbalisés ont été traitées par le parquet de Paris depuis le début de l'année, donnant lieu pour l'instant à une centaine de condamnations à des amendes.

Ambiance très tendue dans la capitale et aux abords des gares et des aéroports


Porte Maillot à Paris, des taxis ont pris d'assaut et incendié deux voitures de transport avec chauffeur (VTC) --pourtant autorisées et n'ayant rien à avoir avec UberPOP--, provoquant l'intervention des forces de l'ordre, dans une odeur âcre de fumée.

Dans la capitale, la circulation a été perturbée dans la matinée. Les accès à la gare du Nord comme à la gare de Lyon ont été bloqués par des dizaines de voitures, dont celle d'Olivier Noblot, taxi depuis 22 ans, "prêt à revenir tous les jours s'il le faut et à bloquer Paris".

Ambiance tendue aussi à l'aéroport d'Orly où des grévistes ont fait la chasse aux chauffeurs clandestins, avant une certaine accalmie. A Roissy, le blocage des accès à plusieurs terminaux a été progressivement levé dans l'après-midi. Dans les deux aéroports, des VTC ont renversé des personnes, les blessant légèrement.

A Paris et aux abords de ses aéroports, au moins huit chauffeurs de taxis, VTC ou UberPOP ont été placés en garde à vue jeudi, pour violences ou "exercice illégal de la profession de taxi". Huit interpellations ont été signalées à Lyon, dont celle de trois chauffeurs de taxi qui pourraient correspondre aux auteurs présumés d'une violente agression d'un client UberPOP ce weekend.
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