LIVE. "Chemise arrachée" : un procès en appel pour douze salariés et ex-salariés d'Air France

Douze salariés et ex-salariés d'Air France sont jugés en appel dans l'affaire de la "chemise arrachée". Deux cadres de la compagnie aérienne avaient été pris à partie par des salariés, en octobre 2015. Les images avaient fait le tour du monde. Suivez le procès...

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Les images avaient fait le tour du monde. Chemises arrachées, deux cadres d'Air France avaient été violemment pris à partie par des salariés de la compagnie aérienne, le 5 octobre 2015, à l'aéroport de Roissy. Douze salariés et ex-salariés comparaissent en appel dans cette affaire, à quelques jours d'une grève, sur fond de revendications salariales.

Douze salariés et ex-salariés d'Air France sont jugés en appel dans l'affaire de la "chemise arrachée". Deux cadres de la compagnie aérienne avaient été pris à partie par des salariés, en octobre 2015. Les images avaient fait le tour du monde. Intervenants : Manuel Valls (ancien Premier ministre), Lilia Mhissen (avocate de salariés d'Air France), Baudouin de Moucheron (avocat d'Air France)
Pour la plupart membres de la CGT, les prévenus sont jugés pour des faits de violences et de dégradations. Le 5 octobre 2015, les débordements avaient eu lieu en marge d'une manifestation contre un projet de restructuration menaçant plusieurs milliers d'emplois. La salle du comité central d'entreprise avait été envahie, et deux cadres pris à partie.

Dégradations et violences

Le DRH d'Air France de l'époque Xavier Broseta avait dû fuir, torse nu, et l'ex-responsable du long-courrier Pierre Plissonnier s'était retrouvé la chemise en lambeaux. Tous deux avaient dû escalader un grillage pour échapper aux manifestants en colère.
Quatre anciens salariés, qui ont depuis été licenciés, comparaîtront lundi pour violences. Trois d'entre eux ont été condamnés à trois et quatre mois de prison avec sursis en première instance. Le quatrième a été relaxé mais le parquet a fait appel. Huit autres prévenus seront rejugés pour des dégradations commises sur le portail d'accès au siège.

► Suivez le procès (live tweet : A. Blacher)

 

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