Dassault va délocaliser une partie de l'usine d'Argenteuil

Jusqu'à 300 salariés pourraient être mutés sur les sites de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) et de Seclin (Nord), selon un plan de restructuration de l'aviateur.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le coup de tonnerre est tombé fin janvier, en comité central d'entreprise : Dassault, premier employeur privé d'Argenteuil, va restructurer la célèbre usine située face à la Seine. 300 salariés devraient être mutés loin de chez eux selon la CGT, sur les 950 que compte le site.

Par ailleurs, un tiers des 3 000 employés du siège social, basé à Saint-Cloud, risquent d'être transférés à Mérignac (Gironde).



La direction, qui n'a pas souhaité communiquer, va procéder « à de la mobilité, même forcée, tonne un élu CGT. Si les salariés refusent, ils seront licenciés. » Chez les salariés, on navigue entre inquiétude et manque d'information. « On n'en sait pas plus », nous répète-t-on. 

L'avionneur en difficulté ?

Un tiers de l'activité d'Argenteuil sera délocalisée à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) et Seclin (Nord). On ne produira plus dans le Val-d'Oise que le tronçon avant des avions, et non plus le fuselage complet, qui faisait la réputation historique du site d'Argenteuil. 

Cette décision entre dans le cadre d'un vaste plan de restructuration, qui vise à spécialiser chacun des neuf sites Dassault sur le territoire français. Objectif : faire face à la concurrence nord-américaine, et à des ventes en demi-teinte.

Certes, Dassault a totalisé 84 commandes fermes de Rafale (Inde, Egypte, Qatar) en moins de deux ans. Mais les commandes de Falcon, le jet d'affaire, ont chuté

Inquiétudes sur l'avenir du site d'Argenteuil 

Les syndicats craignent qu'à terme, ce soit l'ensemble du site d'Argenteuil qui disparaisse. Après la délocalisation, près d'un tiers de l'usine de 120.000 m² sera inoccupé. A quoi bon conserver des locaux aussi vastes ?

Des questions se posent également sur la quinzaine de sous-traitants basés dans le secteur. Eux aussi pourraient se délocaliser, ou fermer. 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information