Après les violences qui ont secoué Sarcelles (Val d'Oise), dimanche 20 juillet 2014, lors d'une manifestation interdite de sympathisants pro-palestiniens, le maire PS de Sarcelles, François Pupponi s'exprimera en direct à 19 heures, dans le 19/20 sur France3 Paris
Dix-huit personnes ont été interpellées dimanche 20 juillet à Sarcelles, dont 11 sont toujours en garde à vue lundi 21, dont quatre mineurs. Neuf des interpellés sont originaires de Sarcelles ou de la ville voisine de Garges-lès-Gonesse.
Des commerces ont été mis à sac, notamment une épicerie casher déjà visée par un attentat à la grenade en septembre 2012 par une cellule terroriste dite de "Cannes-Torcy". Des voitures ont été brûlées et du mobilier urbain saccagé. Le rassemblement pro-palestinien, interdit, a rapidement dégénéré.
Sarcelles, parfois surnommée "la petite Jérusalem" en raison d'une importante communauté juive d'Afrique du Nord qui cohabitent sans problème avec les musulmans, nombreux aussi dans la commune, était, lundi matin 21 juillet sous le choc, ses rues tapissée de détritus parfois calcinés et de verre brisé, après des violences qui ont duré plusieurs heures.
Françoic Pupponi, le maire PS de la ville, qui avait invoqué « le risque avéré de trouble à l'ordre public » pour interdire « tout rassemblement en lien avec le conflit du Proche-Orient » ce dimanche 20 juillet, sera invité en direct dans le 19/20 sur France3 Paris, à 19 heures.