Christiane Leclercq, âgée de 69 ans, est partie de sa maison de Créteil (Val-de-Marne) le lundi 21 juin. Depuis, ses proches la recherchent sans relâche.
Rien ne laissait penser que Christiane Leclercq ne reviendrait pas le soir venu, seule une "brouille futile, de vieux couple" le jour d'avant avait eu lieu entre elle et son mari. Depuis ce lundi 21 juin, cette mère de famille n'a pas donné signe de vie.
"Mon père m'a dit que Maman était surement partie tôt le matin à Paris parce qu'elle n'était pas là. Parfois, cela lui arrive de partir sans prévenir mais elle est toujours revenue pour le repas. Le soir, mon père m'a rappelé vers 22h pour me demander de l'appeler. Et nous nous sommes rendu compte qu'elle était partie sans son portable", explique Sébastien Leclercq, son fils âgé de 36 ans (et collaborateur à France Télévisions).
Rapidement, des recherches sont mises en place. L'association Assistance et recherche de Personnes disparues (ARPD) leur fournit deux chiens pisteurs le mercredi soir pour tenter de trouver une piste. "Ils remontent à un arrêt de bus, le 281, pas loin des bords de Marne. On s'inquiète mais on se rend compte qu'elle a pris de l'argent liquide. On se dit alors qu'elle va passer deux-trois jours à l'hôtel et qu'elle va rentrer. Mais cela nous inquiétait qu'elle n'ait pas pris de carte bancaire, pas de sac à main, de vêtements de rechange", poursuit-il.
19 jours sans nouvelles
Impossible pourtant de croire à un départ définitif, rien ne le laisse croire. L'avant-veille, le samedi, un repas de famille avait eu lieu pour fêter les 1 an de son petit-fils, Raphaël, auquel elle est très attachée.
19 jours après sa disparition, seul un témoignage est pris au sérieux par la police. Elle aurait été aperçue le 28 juin à la Gare du Nord. Des fouilles ont par ailleurs été menées dans la Marne, sans résultat.
Parallèlement, Sébastien et sa famille ont fait des campagnes d'affichage dans la rue, ont partagé son avis de recherche sur les réseaux sociaux et recueilli le plus d'indices possibles. "On se dit que forcément, il y a des gens qui l'ont vu. Jamais on n'aurait cru que l'on se retrouverait dans une telle situation. C'est un peu le yoyo, des jours sont plus durs que d'autres. On se bat un peu contre un ennemi invisible, on se bat mais on est seul. Tant qu'il n'y a pas de corps, on continuera", poursuit Sébastien Leclercq.
La famille bénéficie du soutien d'amis, de l'association ARPD et se mobilise pour rechercher, toujours, de nouvelles pistes. "On est dans l'incompréhension. Nous sommes une petite famille normale vivant dans un pavillon. On se demande si on n'a pas vu certains signes. Elle avait pourtant des projets comme partir en Grèce avec mon père. On n'arrive pas à croire qu'elle a mis fin à ses jours. Parfois, on se dit qu'elle a fait une mauvaise rencontre, d'autres fois qu'elle a fait une retraite religieuse, on n'écarte aucune piste", conclu-t-il.
En cas de signalement, n'hésitez pas à contacter l'ARPD au 06 13 19 80 57.