La CGT a appelé ce weekend à faire grève auprès des hôtesses et stewards de Transavia France. Mais à l’aéroport d’Orly, l’impact du mouvement sur le trafic reste limité ce vendredi.
Le syndicat dénonce « une gestion humaine et matérielle catastrophique ». Dès ce vendredi, la CGT de Transavia France appelle le personnel de la compagnie low cost – propriété du groupe Air France-KLM – à faire grève jusqu’à dimanche soir.
Parmi les revendications avancées, les travailleurs dénoncent un recours trop important à l'affrètement d'avions : une source de coûts accrus, causée d’après le syndicat majoritaire par « l’incompétence » de la direction. La CGT, qui déplore l’absence de dialogue depuis des mois, pointe également des « incidents à répétition et la sécurité des vols mise à mal » sur un appareil qui a connu de multiples problèmes en juillet, notamment de pressurisation – et ce, malgré plusieurs immobilisations pour réparation.
Mais l’appel à la grève lancé auprès des hôtesses et stewards semble, pour l’instant, avoir un impact limité. 95 % des vols sont maintenus ce vendredi, d’après Transavia France.
« Des perturbations de dernière minute » samedi ?
Au départ d’Orly, deux vols seulement sont annulés sur 66 vols prévus dans la journée selon le site internet du groupe ADP : l'un vers Marrakech, l'autre vers Lisbonne.Samedi, la direction de Transavia « prévoit d'assurer 97 % de son programme de vols », mais « des perturbations de dernière minute ne sont néanmoins pas à exclure ». Au-delà de la grève, la compagnie devrait bientôt pouvoir se développer davantage en France après un référendum au sein du SNPL, premier syndicat de pilotes au sein d'Air France.
Ce dernier s'est déclaré favorable à la remise en cause du plafonnement de la flotte de Transavia France à 40 avions. En juillet, la compagnie a transporté 811 000 passagers le mois dernier, soit une hausse de 11 % par rapport à juillet 2018.