Val-de-Marne : prison avec sursis pour un jeune élu UMP dans une affaire de violences

Un jeune élu UMP du Val-de-Marne, Charles Aslangul, a été condamné mardi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de violences impliquant un de ses amis et deux cyclistes en mai dernier.

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Ce jour-là, le chemin de deux jeunes hommes circulant à vélo avait croisé dans une voie de bus du boulevard Saint-Germain à Paris celui de M. Aslangul, accompagné d'un ami et d'une amie en voiture, qui avait coupé la route aux deux cyclistes, dont l'un adhérent du Front de gauche.

Une altercation avait éclaté. Le jeune conseiller municipal de Brie-sur-Marne avait exhibé sa cocarde tricolore, pour avait-il affirmé pacifier la situation, et s'était vu répondre qu'on a "changé de système politique" après l'arrivée de la gauche au pouvoir.
Dans la "mêlée", la jeune fille avait reçu un coup qui ne lui était pas destiné et lui avait occasionné un oeil au beurre noir.

L'un des deux cyclistes a affirmé avoir été "passé à tabac" à coups de batte de baseball.
L'ami de M. Aslangul a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Ils ont été condamnés solidairement à verser 3.000 euros et 4.000 euros de dommages et intérêts aux cyclistes. Parmi ces derniers, l'un a été relaxé, l'autre a été condamné à une amende contraventionnelle de 300 euros.
Dans un communiqué, M. Aslangul a annoncé qu'il faisait appel du jugement qu'il estime "injuste, immoral et infondé". "Alors que j'ai secouru une jeune fille lâchement agressée, certains tentent de me faire passer pour l'agresseur dans une manœuvre politicienne aussi inadmissible qu'écoeurante", a-t-il affirmé.

Il dit avoir été depuis cette affaire victime de "menaces, notamment d'intégristes islamistes alors qu'aucune des personnes impliquées n'est de confession musulmane". M. Aslangul, étudiant en droit de 24 ans, à la tête du mouvement "l'ordre républicain",
avait porté plainte dans l'affaire du "Quick Halal" en 2011. De son côté, Me Raquel Garrido, conseil des deux cyclistes, a estimé que le tribunal a "pris en compte le degré de violence et la gravité des faits dans cette affaire.
A l'audience du 19 février, la procureur, avait distingué deux niveaux de responsabilité et requis deux mois de prison avec sursis contre M. Aslangul et son ami et un mois de prison à l'encontre des deux cyclistes.

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